mardi 11 janvier 2011

femme poto mitan ??? hommes?

Poto mitan , le poteau ,la pièce centrale de la charpente, pierre angulaire ???
Je viens d'une société ou la femme a d'abord un rôle de mère: nourricière, protectrice, fanm poto mitan...
Je fais la différence avec une société matriarcale dans laquelle en mon sens on parle plus de choix...
Enfin bref, c'est lourd de tout porter sur ses épaules de supporter un foyer entier, on a fait d'une situation , une force il le fallait bien, notre histoire nous a volé nos hommes...
Et donc aujourd'hui être une femme poto mitan est un adage , une exhortation presque, ou alors simplement un moyen de défense d'autopréservation.
"Ou pa bizwen nonm", tu n'as pas besoin d'hommes, regarde moi j'ai bien su et pu faire sans...Phrases maintes fois entendues de la bouche de nos mères...
Mais à choisir,
bien sur qu'on peut faire sans, mais avec aussi, alors j'entends bien, ces phrases sont né d'un constat, d'un manque, du coup on pourrait y remédier,  comment ???
c'est la question du choix que je pose.
beaucoup de nos hommes sont à contrario la pièce rapporté, fuyants, peu rassurants ayant eux même souvent besoin d'être rassuré, choyé, courtisé.
Cette réputation d'homme à femme, non fidèle, ne vient pas de nul part.
Ils ont depuis fort longtemps été émasculés nos hommes et ca perdure encore de nos jours, alors certains compensent en jouant "l'homme" : hyper macho, parfois violent, peu attaché à la famille.
Je me veux femme mais d'abord être...
Et avec vous les hommes je pense que plein de femmes aimeraient bien partager le poids de la maison mais la plupart ne savent plus comment faire, comment lacher prise parfois...
Il est temps que l'on reconsidère nos bases relationnelles, mais bon ca c'est encore un vaste sujet , en attendant ce que j'en dis c'est que supporter le poids entier d'une maison (structure familiale), ca fait mal au dos à la longue !!!!
Breathe !!!!

1 commentaire:

  1. cette réalité est présente depuis tellement longtemps comme tu l'as si bien dit! les situations extrêmes sont bien vécus par certaines d'entre nous: alors les unes disent qu'elles n'ont pas besoin d'hommes ca sert à rien à part a ce fameux besoin primaire, et d'autres ne conçoivent pas leur vie sans homme et sombrent souvent dans la dépression et le "un homme à tout prix"...oui mais à quel prix?! de manière générale l'etre humain n'aime pas etre seul, mais il faut savoir trouver le juste milieu!
    en ce qui concerne les hommes, pareils 2extrémités, celui qui d'emblé s'en fout, est la pour atteindre un but, une satisfaction purement perso ( profiter des jouissances de la vie)et pour qui cette histoire de structure familiale ne veut absolument rien dire, (ils se souviennent tres bien avoir vécu sans père, pour beaucoup d'entre eux et être encore en vie malgré ça," man pa té ni papa man pa mo...") belle reproduction d'un bel exemple! et certains, y compris ceux ki n'ont pas eu forcément un modèle positif, decident de reprendre les choses en mains, de trouver sa place, s'investir dans cette structure pas seulement finacièrement mais en terme d'education, d'aide...serait-ce parce qu'il a eu une autre éducation, serait ce parce que sa mère lui a dit un jour qu'il faut prendre ses responsabilités ou qu'elle lui a dit qu'être un homme ne veut pas dire être un coq ou être un roi? surement c surement ça... et puis il y a toujours cet effet de masse, ces éternels copains qu'ils laissent régir leur vie, devant lesquels il faut gongler le torse, et montrer que ils sont des hommes debout dans leur "culotte" (et quel culotte: le mot est-il bien choisi) prouver qu'ils ne sont pas des "ti doudous"
    ca ne fait pas que mal au dos tout ca, n'oublions que ca détermine ce que sera la vie de d'autres personnes, de nos enfants, ca determine l'image qu'ils auront de la vie, des relations homme-femme, du respect de chacun...je conclurais en disant "vives les parents poto mitan" en espérant quil y en aura de plus en plus!

    RépondreSupprimer